Points négatifs des réseaux sociaux

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Point négatif des réseaux sociaux

Malheureusement, il y a un côté négatif à tout ce que la technologie offre. Si le harcèlement n’est pas un concept nouveau, les médias sociaux et la technologie l’ont porté à un niveau supérieur. Elle devient une menace plus constante et omniprésente : la cyberintimidation. Les lois et règlements anti-intimidation  définissent l’intimidation et la cyberintimidation comme suit :

“Bullying” signifie l’utilisation par un ou plusieurs élèves d’une expression écrite, verbale ou électronique ou d’un acte ou d’un geste physique ou de toute combinaison de ceux-ci dirigés vers un élève qui :

  • cause un préjudice physique ou émotionnel à l’élève ou des dommages à ses biens
  • fait raisonnablement craindre à l’élève de se faire du mal ou d’endommager ses biens
  • crée un environnement éducatif intimidant, menaçant, hostile ou abusif pour l’élève
  • porte atteinte aux droits de l’élève de participer aux activités scolaires
  • perturbe matériellement et substantiellement le processus éducatif ou le bon fonctionnement d’une école.

” Cyberintimidation ” : intimidation par le biais de l’utilisation de la technologie ou de toute communication électronique, ce qui inclut, sans s’y limiter, tout transfert de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons, de données, de textos ou d’intelligence de toute nature transmis en tout ou en partie par fil, radio, électromagnétique, système photo électronique ou photo optique, y compris, sans s’y limiter, le courrier électronique, les communications Internet, les messages instantanés ou les communications par télécopie.

Les statistiques

Toutes les 7 minutes, un enfant est victime d’intimidation. Malheureusement, les interventions sont rares, un adulte n’intervenant que dans 4 % des cas, et un pair dans 11 %. Une proportion étonnante de 85 % de tous les cas d’intimidation ne sont pas traités.

Voici quelques statistiques qui montrent à quel point les brimades et la cyberintimidation sont devenues courantes :

Un adolescent sur quatre (25 %) est victime d’intimidation, tandis que jusqu’à 43 % ont été victimes d’intimidation en ligne.
Neuf élèves LGBTQ sur dix ont été victimes de harcèlement à l’école et en ligne. Les jeunes biraux et multiraciaux sont plus susceptibles d’être victimes de harcèlement que les jeunes qui s’identifient à une seule race. Les enfants obèses, homosexuels ou handicapés sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation que les autres enfants.
58 % n’ont pas parlé à leurs parents ou à un adulte de quelque chose de méchant ou de blessant qui leur est arrivé en ligne.
5,4 millions d’enfants restent à la maison un jour donné parce qu’ils ont peur d’être victimes d’intimidation.
Suicide
Malheureusement, cela peut avoir des conséquences néfastes sur les jeunes esprits. Le suicide reste l’une des principales causes de décès des enfants de moins de 14 ans. Dans la plupart des cas, les jeunes meurent par pendaison.

Le taux de suicide chez les jeunes de 10 à 14 ans a augmenté de plus de 50 % au cours des trois dernières décennies, selon l’Association américaine de suicidologie.
Le taux de suicide chez les enfants âgés de 10 à 14 ans est très faible, mais il augmente lentement, selon la Fondation américaine pour la prévention du suicide.
Que peuvent faire les parents ?
En tant que parents, il y a des choses que nous pouvons faire pour améliorer la vie de nos enfants en ligne et dans la vie réelle.

Essayez de donner l’exemple du comportement que nous voulons voir.

Fixez des limites dès que vous donnez à votre enfant son premier téléphone. Mettez en place un contrôle parental sur son téléphone, avec un accès à ses mots de passe. Les téléphones doivent être rechargés ailleurs que dans leur chambre la nuit, et le téléphone doit être éteint une heure ou deux avant le coucher.
Discutez avec vos enfants des raisons pour lesquelles certaines choses doivent rester privées.
Prenez le temps de discuter activement avec vos enfants en face à face. Cette interaction leur apprend à suivre les signaux sociaux, verbaux et non verbaux.
Parlez à vos enfants sans regarder votre téléphone.
Trouvez des occasions d’avoir des conversations authentiques qui ne sont pas des conférences.
Soyez conscient des problèmes de confidentialité et de cybersécurité.
La technologie a changé notre façon de vivre, de travailler et de socialiser. Mais elle ne peut pas remplacer l’éducation des enfants.

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