Il est difficile de définir aujourd’hui ce qu’est la musique traditionnelle ou folklorique. La musique est devenue un bien de tous les jours, effaçant les limites des différents domaines thématiques.
Aujourd’hui, la musique traditionnelle suisse est plutôt un terme collectif, englobant des phénomènes aussi différents que la musique de cor des Alpes, la musique folklorique régionale et le chant tyrolien, mais aussi les chants folkloriques tessinois, les chœurs de Suisse occidentale et les compositeurs bernois.
Normalisation et réglementation
Vers 1880, le terme Ländlerkapelle est apparu, qui à partir de 1900 a été utilisé exclusivement pour la clarinette (saxophone), le Schwyzerörgeli (accordéon) et la basse. Une nouvelle standardisation a eu lieu dans les années 1960, avec l’unification des castes et la distinction des styles régionaux. Aujourd’hui, il existe sept styles différents. Les plus importantes sont les suivantes :
Le style des Grisons
La principale caractéristique du style grison, qui ne se limite pas au canton des Grisons, est le quintette des Ländler (deux clarinettes, deux accordéons Schwyzerörgeli et un violon). Les deux clarinettes sont responsables de la mélodie (en si bémol et plus souvent en la), tandis que les autres instruments assurent l’accompagnement harmonieux et rythmique.
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Le style de la Suisse centrale
Le style de la Suisse centrale est caractérisé par l’utilisation du piano et du rythme rapide, la mélodie étant assurée non seulement par la clarinette – souvent la clarinette en do, un peu pointue – mais aussi par l’accordéon chromatique.
Style appenzellois
La musique appenzelloise d’aujourd’hui est encore principalement basée sur la musique du XIXe siècle. Les instruments à archet sont également souvent utilisés dans la musique folklorique. Un orchestre d’archet appenzellois original se compose de deux violons, d’une cymbale, d’un violoncelle et d’une contrebasse et ne peut plus être décrit comme de la musique de type Ländlermusik.
L’Heure de la musique africaine de la Voix de l’Amérique couvre les cultures et les genres
Dans un studio d’enregistrement près du Capitole, la productrice et animatrice Heather Maxwell est dans son élément, diffusant des chansons, racontant des histoires, faisant des harmonies en français et en anglais, et même dansant sur la musique avec ses invités, en l’occurrence quatre des plus grandes stars de la pop camerounaise.
Chaque semaine, 12 millions d’auditeurs, voire plus, captent la diffusion de Voice of America pour écouter de la musique africaine, du dernier tube “hip hop” au hit-parade aux classiques du jazz et du gospel, en passant par les chansons folkloriques traditionnelles de différents pays et cultures.
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C’est un mélange qui captive un public non seulement en Afrique, mais aussi la diaspora mondiale et les fans du monde entier.
“Music Time in Africa” est la plus ancienne émission en langue anglaise de Voice of America, qui a débuté en 1965 avec le regretté ethnomusicologue Leo Sarkisian, qui a contribué à la renommée du Nigérian Fela Kuti.
En 2012, Sarkisian a confié cette responsabilité à Maxwell, un chanteur de jazz et compositeur titulaire d’un doctorat en ethnomusicologie. Elle a grandi en chantant dans le groupe de gospel de sa famille, et a un jour voulu être chanteuse d’opéra. Elle a été volontaire du Peace Corps puis boursière Fulbright au Mali. Un professeur de l’université du Michigan l’a recommandée à Sarkisian comme la personne la plus qualifiée pour lui succéder.