La profession d’avocat
Une grande variété de professionnels sont impliqués dans le monde de la justice et certains d’entre eux, bien que peu connus, assistent et collaborent avec les tribunaux, afin que ces derniers puissent remplir les fonctions qui leur sont assignées, ainsi que façonner certains raisonnements juridiques. Nous parlons, entre autres, des procureurs, des experts et des fonctionnaires de la justice. Cependant, les figures de base et ceux qui assument pratiquement tous les rôles principaux au niveau social sont les juges, les avocats et les procureurs. C’est pour cette raison que je considère, d’une certaine manière, qu’il est nécessaire de réfléchir à ces chiffres, en l’occurrence à celui de l’avocat.
Le terme avocat vient du latin advocatus, un terme qui pourrait être traduit par ” aide “. Logiquement, ce n’est pas un terme qui, aujourd’hui, peut être entièrement relié à la fonction qu’un juriste exerce, ou du moins ce n’est pas la définition que la société associe à cette profession.
Comprenant la grossièreté de l’affirmation précédente, je considère qu’il serait opportun que nous nous penchions sur la réalité juridique et sociale des fonctions qu’un avocat exerce. Le terme ” assistance ” suggère une situation de conflit dans laquelle une partie a été immergée et, en raison de son ignorance du système juridique et de son manque de capacité à y agir, elle se tourne vers un avocat.
Eh bien, il est clair que malgré le fait que de nombreux avocats respectent cette définition, il y a aussi ceux qui demandent des conseils préventifs pour la commission d’actes illicites, afin d’affiner la technique de perpétration du crime, afin de l’éviter ou de réduire les effets qu’il peut avoir sur la personne. Il est très différent d’essayer d’adapter une action au cadre juridique actuel que de se référer à des conseils pour adapter la commission future d’un crime causant le moins de dommages possible aux intérêts d’un client.
Il est clair que ce type d’action, de plus en plus répandu et même soutenu et idolâtré par le grand écran, nous conduit à une conception de la profession similaire à celle qui prévalait à Rome, où les avocats passaient de l’état d’assistants à celui de grossiers mercenaires, puisqu’ils fondaient leurs actions sur des buts lucratifs et cupides, loin de la protection qu’ils devraient offrir à leurs clients, ou du moins en laissant cette protection en arrière-plan. Il s’agit donc de la protection non seulement des intérêts du client, mais aussi du système juridique lui-même, de la profession et du concept de justice. Cette façon d’agir, s’observe de la même manière, chez les professionnels qui ne s’occupent pas des variations de la réalité sociale et des conflits sociaux, par confort ou par stagnation, et que loin de chercher cette “aide” pour leurs clients, ils cherchent une solution qui leur soit aussi satisfaisante économiquement.