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FAQ sur la peau

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L’épiderme est un épithélium de plancher stratifié et kératinisé, constitué de quatre couches : basale, épineuse, granuleuse et cornée.

La couche basale, la plus profonde de l’épiderme, est constituée de kératinocytes cubiques ou allongés, perpendiculaires à la membrane basale, auxquels adhèrent les hémidesmosomes grâce à des jonctions spéciales ; ces kératinocytes ont une activité proliférative élevée et produisent toujours de nouvelles cellules, dont certaines laissent la couche basale passer aux couches supérieures, jusqu’au cornée.

Au niveau des couches profondes, basales et granulaires, les kératinocytes apparaissent unis par des jonctions intercellulaires, appelées desmosomes, responsables de l’échange des nutriments et de l’eau.

Qu’est-ce que la peau ?

La peau est un organe complexe, formé à la surface par l’épiderme et en profondeur par le derme ; sous la peau se trouve le tissu sous-cutané ou hypoderme, riche en graisse, qui atteint les bandes. La peau représente 5-6% du poids corporel et couvre une surface d’environ 1,8 m2 ; son épaisseur varie de 0,5 mm (paupières) à 4 mm (nuque).

La surface de la peau présente des sillons qui délimitent des zones de losanges qui, en correspondance avec les surfaces palmo-plantaires, alternent avec des reliefs caractéristiques (crêtes ou papilles) qui forment des motifs appelés dermatoglyphes. Les orifices des follicules pileux et des glandes, les plis cutanés, physiologiques, temporaires ou permanents (plis d’expression), les rides, qui se forment avec l’âge, ne sont pas physiologiques et sont plus prononcées dans les endroits photo-exposés sont également appréciables à l’œil nu.

La peau est un organe qui remplit de multiples fonctions : Tout d’abord, il agit comme une barrière contre les agents mécaniques (traumatismes), chimiques (eau et solutions), thermiques, infectieux et physiques (rayonnement électromagnétique et courants électriques) ; le derme fournit également un soutien mécanique valide grâce à la présence de fibres conjonctives, qui permettent à la surface du corps d’absorber les traumatismes et la pression exercée par son propre poids ou par les autres objets ; la peau évite également la perte d’eau par dispersion ; l’imperméabilité de l’épiderme, en effet, ne permet pas l’entrée ou la sortie de l’eau et des protéines (seules de petites molécules liposolubles peuvent être absorbées par l’épiderme).

La peau participe également à la thermorégulation, en assurant la dispersion régulée de la chaleur par la circulation et la transpiration cutanées : l’hypoderme empêche la libération thermique d’être trop rapide par rayonnement et conduction, assurant au corps une sorte d’isolement ; le tissu sous-cutané est aussi la principale réserve nutritionnelle de l’homme et les adipocytes synthétisent les hormones (liponectines) importantes dans le contrôle de la faim. Il ne faut pas oublier que toutes les sensations (toucher, pression, vibration, chaleur, douleur) sont possibles grâce à la peau, qui abrite de nombreuses terminaisons sensibles. Enfin, la peau représente un “organe de relation” important, qui est devenu de plus en plus important dans notre comportement social.

Le cytosquelette des kératinocytes est constitué de cytokératines, qui sont disposées en tonofilaments, elles-mêmes organisées en tonofibrilles, de fines fibrilles cytoplasmiques, qui sont insérées sur la membrane cellulaire au niveau des desmosomes, renforçant l’adhésion entre cellules. La couche basale remplit trois fonctions principales : la prolifération, l’adhésion entre l’épiderme et le derme et la pigmentation. Les mélanocytes sont des cellules dendritiques responsables de la synthèse de la mélanine, un pigment qui protège notre peau des dommages causés par les rayons ultraviolets (il est responsable du bronzage) : cette synthèse se fait à partir d’un acide aminé, la tyrosine, et est catalysée par une enzyme, la tyrosinase ; cette dernière est d’abord synthétisée dans des mélanocytes puis stockée dans des granules (mélanosomes) qui sont progressivement remplis de mélanine et migrent vers les dendrites, où ils sont donnés aux kératinocytes de base par phagocytose.

Dans la couche basale se trouvent également les cellules de Merkel, contenant de petits granules dont le contenu est sécrété après stimulation tactile de l’épiderme, déterminant l’activation des terminaisons nerveuses réceptrices adjacentes.

La couche épineuse est constituée d’un ou plusieurs groupes de cellules polyédriques, à partir desquelles partent de minces ramifications (semblables à des épines). Dans le cytoplasme des cellules de cette couche il y a des tonofibrilles abondantes. Au niveau de la colonne vertébrale, les cellules sont reliées entre elles par des desmosomes qui, dans leur cytoplasme, présentent également de petits granules contenant des lipides et des hydrolases acides (appelés granules d’Odland), chargés de fermer les espaces intercellulaires, assurant l’étanchéité de l’épiderme.

La couche granulaire est constituée de cellules aplaties et allongées, qui ont perdu leurs ramifications épineuses périphériques. Le cytoplasme contient des granules de kératoïaline, un mélange de protéines responsables de la formation de la couche cornée et de la dégradation des desmosomes, assurant les conditions de détachement au niveau de la cornée. Augmenter l’imperméabilité des tissus, donnée par la sécrétion de lipides contenus dans les granules d’Odland, contribue également aux jonctions intercellulaires d’occlusion.

La couche cornée est composée de cellules particulières, les cornéocytes, sans noyau et sans organites, qui ne sont pas collées les unes aux autres.

Le derme ?

Le derme est un tissu conjonctif fibreux et dense avec des faisceaux entrelacés qui peuvent être divisés en une partie superficielle (le derme papillaire) et une partie plus profonde (le derme réticulaire) : dans la première partie les faisceaux fibreux sont plus fins et à mailles étroites, tandis que dans l’autre partie ils sont plus grossiers. Contrairement à l’épiderme, qui est principalement constitué de cellules, c’est le composant extracellulaire qui prévaut dans le derme ; la matrice est constituée d’un composant fibreux et d’un composant amorphe, appelé substance fondamentale anista. La partie fibreuse est constituée de fibres de collagène et de fibres élastiques.

Les premiers sont inextensibles, inélastiques et résistants à la tension ; les seconds, moins abondants que le collagène, sont constitués d’un composant microfibrillaire tubulaire inextensible et d’une matrice amorphe, constituée d’une protéine, l’élastine, responsable du comportement élastique.

La substance aniste fondamentale se compose principalement d’eau, de glycoprotéines et de protéoglycanes. Il existe une matrice amorphe intrafibre, présente à l’intérieur des fibres de collagène pour les cimenter, et une matrice inter-fibre, qui a pour fonction de favoriser le passage entre les fibres de l’eau, des solutés, des macromolécules, de maintenir le derme turgescent et de garantir résistance et élasticité à la peau.

La composante cellulaire du derme est donnée surtout par les fibroblastes, responsables de la synthèse et du renouvellement de la matrice extracellulaire, et les macrophages. Certains fibroblastes, les myofibroblastes, adhèrent aux fibres de collagène et se contractent en provoquant une rétraction du derme ; ces cellules sont impliquées dans les processus de cicatrisation.

Entre l’épiderme et le derme se trouve une couche spécialisée de matrice extracellulaire, la membrane basale, qui est une zone de connexion entre les différents tissus ; la membrane basale est également un obstacle à la propagation des complexes macromoléculaires et une source de signaux pour les cellules adjacentes.

L’épiderme ?

Il se compose, de la couche externe à la couche interne, de trois lamelles : la lamelle rare, collée par des hémidesmosomes à la couche basale de l’épiderme ; la lamelle dense, un tissage de molécules de collagène de type IV ; la lamelle réticulaire, constituée de différentes structures fibreuses, qui d’une part sont insérées dans la lamelle dense et, de l’autre, continuent dans le derme.

L’hypoderme est organisé en lobules séparés par des septa fibreux, qui peuvent être arrondis superficiellement (couche aréolaire) ou plus aplatis en profondeur (couche lamellaire). La couche la plus profonde, lamellaire, est celle qui permet le glissement des couches supérieures par rapport aux plans profonds.

La vascularisation artérielle cutanée est assurée par deux plexus, l’un profond et l’autre superficiel, qui forment un riche réseau capillaire, qui peut être, pour ainsi dire, “court-circuité” lorsque le corps a besoin de retenir la chaleur.

La peau est également riche en terminaisons nerveuses, comme celles proches des cellules de Merkel, mais aussi en autres structures sensorielles : les corpuscules de Meissner, qui détectent la pression superficielle ; les corpuscules de Pacini, qui reçoivent des stimuli vibratoires et des pressions profondes ; les corpuscules de Ruffini, qui répondent à la relaxation ; les clubs de Krause et les globules de Golgi-Mazzoni. Chaque extrémité sensorielle de la peau, si elle est stimulée de façon excessive, peut provoquer des sensations douloureuses.

Système immunitaire ?

La peau possède son propre système immunitaire, qui comprend les cellules présentant l’antigène (APCS), qui se trouvent non seulement dans le derme mais aussi dans l’épiderme, où on les appelle cellules de Langerhans. Ce sont des cellules dendritiques qui absorbent les molécules antigéniques, les hydrolysent et les ré-exposent à leur surface, déclenchant une réponse immunitaire spécifique dans les lymphocytes T. Les marqueurs morphologiques de ces cellules sont les granules de Birbeck.

Les macrophages, les mastocytes et les lymphocytes font également partie du système immunitaire de la peau.

Les cheveux, les ongles, les glandes sudoripares et les glandes sébacées appartiennent également à la peau. Les poils de notre corps peuvent être fins (pelo vellus) ou gros et pigmentés (pelo terminale), selon l’âge, le sexe du sujet et les différentes positions du corps.

On distingue plusieurs parties : la tige, qui est la partie saillante ; la racine, immergée dans la peau, qui peut à son tour être divisée en une partie profonde, le bulbopilifère, où a lieu l’activité proliférative, et une partie plus superficielle, le follicule pileux ; ce dernier se divise en une partie supérieure en entonnoir, la partie inimitable, et une partie profonde, le col, qui continue plus profondément avec le corps. Les différentes phases de la vie du cheveu sont divisées en anagène (croissance), catagène (stase) et télogène (chute).

La membrane basale entourant le follicule pileux est également reliée au muscle érecteur du cheveu, dont la contraction a une fonction thermogénique, et à la glande sébacée, dont le canal excréteur est assuré par l’infundibule folliculaire lui-même.

Les glandes sébacées (qui ne sont pas présentes sur la paume des mains et sur la plante des pieds) sont des glandes ramifiées qui produisent du sébum, responsable de protéger la peau. Les glandes sudoripares, par contre, sont des glandes tubulaires de type glomérulaire qui sécrètent un liquide hydro-salin qui, en s’évaporant, permet la dispersion de la chaleur lorsque la température extérieure est supérieure à la température du corps.

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La peau humaine est considérée comme le plus grand organe du corps. La surface de la peau d’un adulte moyen est de 1,8 m2, et représente 16% du poids total du corps. L’épaisseur de la peau varie dans tout le corps. Elle dépend de l’utilisation que l’on fait de cette surface. Par exemple, comme nous utilisons nos pieds pour marcher, c’est sur la plante de nos pieds qu’elle est la plus épaisse. Nous utilisons nos mains pour effectuer de nombreuses tâches quotidiennes, comme ramasser des objets et écrire, c’est pourquoi elle est également épaisse sur la paume des mains.
La peau est un organe multifonctionnel. Elle est divisée en deux couches principales, le derme et l’épiderme. L’image montre une coupe transversale microscopique de la peau humaine.

Que fait la peau ?
La thermorégulation
La peau nous aide à maintenir notre température corporelle. Lorsque nous avons chaud, il y a vasodilatation (élargissement des vaisseaux sanguins) à la surface de la peau. Cela nous refroidit en permettant à plus de chaleur de s’échapper. Lorsque nous avons froid, il y a une constriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins). Cela permet à moins de chaleur de s’échapper, ce qui aide à conserver la chaleur.

Métabolisme
Lorsque nous avons chaud ou que nous faisons de l’exercice, les glandes sudoripares de notre peau excrètent des sels d’eau et des protéines. Une fois à la surface de la peau, la sueur s’évapore dans l’air. Cela refroidit la peau et nous aide à contrôler notre température corporelle.

Sensation
Il existe de nombreuses terminaisons nerveuses et de nombreux récepteurs qui détectent les changements dans la peau. Cela nous permet de ressentir les objets de la vie quotidienne, de ressentir la douleur, de distinguer le chaud du froid et de sentir la pression.

Protection
Comme la peau couvre tout notre corps et constitue une couche continue, elle agit comme une barrière et protège le corps contre les blessures et les infections. Elle fait également écran à la lumière et aux radiations du soleil et nous empêche de nous assécher.

Synthèse de la vitamine D
Lorsqu’elle est exposée aux rayons du soleil, la peau produit de la vitamine D3. Celle-ci est essentielle à la formation d’os solides et bien formés.

L’épiderme
PeauL’épiderme est la couche la plus externe de la peau. Cette couche est constituée de nombreuses cellules spéciales, dont les kératinocytes et les mélanocytes. Les kératinocytes sont des cellules qui fabriquent une graisse spéciale qui confère à la peau ses propriétés d’imperméabilité. Les mélanocytes produisent la mélanine, un pigment qui nous donne la couleur de notre peau. Cette couche est continuellement éliminée et remplacée, tous les 15 à 30 jours.
L’épiderme est subdivisé en 5 couches.

Stratum corneum
La couche la plus externe de l’épiderme. De nombreuses cellules sont serrées les unes contre les autres, ce qui permet à la peau d’être résistante et imperméable. Cette couche est importante pour prévenir l’invasion de corps étrangers, tels que les insectes et les bactéries.

Stratum lucidum
Cette couche contient plusieurs cellules mortes claires et plates. Il s’agit d’une couche résistante que l’on trouve dans la peau épaissie, y compris dans la paume des mains et la plante des pieds.

Stratum granulosum
Le granulosum de la strate est composé de 3 à 4 couches de cellules. C’est là que se forme la kératine, une protéine incolore importante pour la résistance de la peau.

Stratum spinosum
Cette couche contient des cellules qui changent de forme, passant de colonnaire à polygonale. La kératine y est également produite.

Couche de base
Cette couche est la couche la plus profonde de l’épiderme, dans laquelle de nombreuses cellules sont actives et se divisent. La couche basale est séparée de la couche suivante – le derme – par une membrane basale, qui est une couche faite de collagène et de protéines.

Le derme
Le derme est la deuxième couche principale de la peau. Il s’agit d’une couche épaisse composée de tissus conjonctifs solides. Il est divisé en deux niveaux : la couche supérieure est constituée de tissu conjonctif lâche, appelé région papillaire, et la couche inférieure est constituée de tissu plus serré, appelé couche réticulaire. Le derme est constitué d’une matrice de collagène, d’élastine et d’un réseau de capillaires et de nerfs. Le collagène donne à la peau sa résistance, l’élastine maintient son élasticité et le réseau capillaire fournit des nutriments aux différentes couches de la peau. Le derme contient également un certain nombre de cellules et de structures spécialisées.
Il s’agit notamment des follicules pileux, des glandes sudoripares, des glandes sébacées (qui produisent le sébum qui aide à lubrifier la peau et les cheveux) et des ongles.
Il joue également un rôle important dans le contrôle de la température de notre peau et agit comme un coussin contre les blessures mécaniques. Lorsqu’il est blessé, le derme guérit grâce à la formation de tissu de granulation (un tissu riche en nouveaux vaisseaux sanguins et en de nombreuses cellules différentes). Ce tissu permet de rapprocher les bords d’une coupure ou d’une blessure. Il faut à notre corps de 3 jours à 3 semaines pour former ce tissu.

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