Augmentation mammaire 2021

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augmentation mammaire

 

La période postopératoire après une augmentation mammaire est simple, même s’il est vrai qu’il existe certains modèles de comportement à respecter pour éviter les complications.

Tout changement dans votre apparence affecte la perception de votre propre image, et nécessite une période de quelques jours à quelques semaines pour s’adapter à cette nouvelle image corporelle. Il est normal d’avoir des doutes et même d’être déprimé et triste pendant les trois premières semaines suivant l’opération. Ces sentiments sont rapidement remplacés par des sentiments plus positifs à mesure que le processus progresse et que vous constatez une amélioration de votre apparence corporelle.

Au cours de l’intervention, les fibres nerveuses du sein sont sectionnées et allongées, ce qui entraîne des changements de sensation au niveau de l’aréole et du mamelon. La sensibilité revient généralement au bout de plusieurs semaines, au cours desquelles vous pouvez ressentir une étrange sensation au toucher (paresthésie) qui peut être désagréable et qui ne disparaîtra peut-être que 6 mois après l’opération.

CONSEILS APRÈS UNE OPÉRATION D’AUGMENTATION MAMMAIRE

Evitez tout effort susceptible d’augmenter votre tension artérielle et donc de provoquer un hématome (saignement interne), comme une forte toux, des éternuements, des vomissements, etc. Si vous avez des nausées, faites-le savoir à votre infirmière pour qu’elle vous donne les médicaments appropriés. Évitez de dormir sur le côté pendant les trois premières semaines suivant l’opération et sur le ventre pendant les trois premiers mois afin de ne pas fatiguer le tissu mammaire.

En raison de l’effet néfaste sur l’apparence des cicatrices, vous devez éviter de vous exposer au soleil pendant 4 à 6 mois ou les protéger avec un facteur de protection totale, bien qu’il soit préférable de les recouvrir de ruban adhésif ou d’un pansement en silicone.

SOINS POUR LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE APRÈS UNE OPÉRATION DU SEIN

À la fin de l’opération, je vous mettrai un pansement sur la poitrine que j’enlèverai le lendemain de l’opération d’augmentation mammaire, avant votre séance de physiothérapie à l’hôpital, et je le remplacerai par un soutien-gorge spécifique que nous vous fournirons.

Pendant les 2 ou 3 premiers jours, mettez du froid sur les quadrants supérieurs de la poitrine, cela aidera à réduire l’inflammation et la soulagera.

Rendez vous dans une clinique pour faire une augmentation mammaire. Genève est une ville où on peut trouver assez de chirurgien spécialisé en augmentation mammaire.

L’antibiotique que vous devez prendre est la KEFLORIDINE 500 mg/8 heures (De-Co-Ce). Vous conserverez ce traitement pendant au moins 7 jours. Il est très important de ne pas sauter de doses et d’être responsable lors de la prise de l’antibiotique.

QUELS SOUTIENS-GORGE PORTER APRÈS UNE AUGMENTATION MAMMAIRE

Après avoir retiré le pansement, vous devez porter le soutien-gorge que nous vous fournissons en continu, jour et nuit (en le retirant uniquement pour prendre une douche), pendant les 3-4 premières semaines, puis vous devez le porter uniquement pour dormir pendant 3-4 semaines supplémentaires jusqu’à 2-3 mois après votre opération (ceci est très important pour éviter la rotation des implants).

Vous ne devez pas porter de soutien-gorge à armatures rigide (bien qu’il soit possible de le faire) ou de soutien-gorge avec coutures dans le bonnet avant que 3-4 semaines se soient écoulées, bien qu’il soit préférable d’utiliser le soutien-gorge que nous vous fournirons.

RÉTABLISSEMENT APRÈS UNE INTERVENTION CHIRURGICALE : CONSEILS DE BASE POUR LE RÉTABLISSEMENT

Au début, vous remarquerez que vos seins sont gros et anormalement durs. C’est une conséquence du gonflement postopératoire normal et il s’atténuera progressivement dans les jours qui suivent, jusqu’à ce qu’il atteigne un aspect naturel. La chose la plus importante pour la période post-opératoire de l’augmentation mammaire est d’appliquer le bon sens, c’est-à-dire de mener vos activités jusqu’à ce que la douleur apparaisse, lorsqu’il semble que vous devriez arrêter ce que vous faites. Toutefois, en règle générale, vous pouvez appliquer les conseils suivants :

Évitez de conduire jusqu’au 4ème jour ; à partir de ce moment, vous pouvez le faire par une conduite non agressive.
Évitez de contracter de force vos muscles pectoraux pendant les trois premières semaines, après quoi vous pourrez faire des exercices sans port de poids.
Évitez de porter des poids lourds pendant le premier mois suivant l’opération.
Évitez les mouvements brusques et très rapides de vos bras pendant les 3 premières semaines.
Évitez toute manipulation vigoureuse de vos seins pendant les 2 ou 3 premiers mois de votre opération.

RÉCUPÉRATION POSTOPÉRATOIRE ACCÉLÉRÉE (RPA)

Suivre un protocole de traitement postopératoire après une opération d’augmentation mammaire est essentiel pour une évolution correcte de l’opération, ainsi que pour que la patiente ait un rétablissement aussi agréable et précoce que possible.

L’objectif principal de ce processus est la réabsorption et l’évacuation de l’œdème mammaire post-chirurgical, qui s’accumule autour des seins et provoque une tension gênante.

À ce stade, nous utiliserons principalement le DLM (drainage lymphatique manuel) très tôt (le lendemain de l’intervention d’augmentation mammaire, à l’hôpital), qui consiste en de très fins mouvements de la main à des endroits très précis de l’anatomie du sein et des axillaires, et qui doit toujours être effectué par des physiothérapeutes formés à cette technique complexe.

Les premiers jours de traitement vous remarquerez des effets à la fois visibles et plus profonds sur vos seins grâce au DLM, en gros il va activer la circulation du système lymphatique, saturé par l’intervention de l’augmentation des déchets qui doivent être absorbés et évacués.

Aucun massage ou mobilisation de la prothèse ne doit jamais être effectué en période postopératoire (drainage lymphatique ne signifie pas massage).

Lorsque le physiothérapeute et le chirurgien plastique le jugent approprié, généralement le troisième jour, différentes techniques thérapeutiques seront utilisées :

Le Kinesiotape ou bandage neuromusculaire nous apportera une amélioration surprenante sur l’œdème du sein, sur les cicatrices et sur le mouvement de l’implant mammaire-muscle si important pour que le résultat soit le plus naturel possible.

L’induction myofasciale est une thérapie au grand pouvoir relaxant qui agit sur tout le tissu aponévrotique du sein. Grâce à une synchronisation entre les mains du kinésithérapeute et la respiration de la patiente, nous mobiliserons les tissus profonds, ce qui aidera au bon positionnement de la prothèse mammaire et à la formation d’une capsule de qualité.

L’application des ultrasons se fera en séances de 5 à 10 minutes selon l’effet à obtenir. Les principaux effets des ultrasons sont : améliorer la capacité de régénération cellulaire, augmenter la circulation lymphatique, améliorer la réabsorption des oedèmes grâce à son effet anti-inflammatoire et favoriser la relaxation musculaire.

Et nous voudrions surtout souligner la radiofréquence qui, par l’émission d’ondes électriques spécifiques à une fréquence de 448 kHz, nous permet de stabiliser le potentiel électrique cellulaire et donc d’obtenir un effet analgésique (pas de douleur), anti-inflammatoire et anti-œdémateux.

Voir aussi https://www.hug.ch/chirurgie-plastique-reconstructive-esthetique pour en savoir plus !

Anesthésie / hyperesthésie : fait référence aux altérations sensorielles qui sont fréquentes après une chirurgie mammaire. Un effet anesthésiant est produit temporairement lorsque l’implant est placé sur le tissu. Dans l’aréole et le mamelon, en revanche, il peut y avoir des crampes, des pincements et d’autres symptômes liés à l’hypersensibilité, pendant que les nerfs sensibles de la zone se rétablissent.

Dureté : se produit généralement lors d’une augmentation mammaire avec prothèse, où tous les tissus entourant l’implant sont gonflés et donc épaissis, et sont perçus au toucher avec plus de dureté. De plus, cet espace auparavant plus détendu est occupé par un implant, parfois de grand volume qui étire la zone, lui donnant une sensation de fermeté encore plus grande. Progressivement, les seins deviendront plus souples qu’au cours des mois précédents, bien que certaines prothèses mettent plus de temps que d’autres à être souples.

Sensation de chaud/froid : Il s’agit d’un autre effet courant, causé par des altérations temporaires de la sensibilité, vous pouvez avoir une sensation de froid ou de chaleur dans la peau du sein, ce qui est également normal.

Palpation de l’implant : ce symptôme se produit s’il n’y a pas assez de tissu mammaire pour recouvrir la totalité de l’implant, qui peut être ressenti au toucher dans les zones les moins protégées, comme la zone latérale et inférieure. La palpation peut être dissimulée si l’implant est placé en position sous-musculaire et sans être petit, principalement chez les patientes très minces ou avec peu de tissu mammaire, ou en appliquant un lipofilling avec de la graisse autologue.

 

Risques associés à l’augmentation mammaire

Nous commencerons par indiquer un facteur fondamental qui affecte les risques de l’augmentation mammaire, et qui est lié à la méthode et/ou à la technique utilisée par le chirurgien traitant. Comme nous le savons, l’augmentation mammaire peut être réalisée au moyen de la technique d’implantation de prothèses mammaires ; ou au moyen d’un transfert de graisse (lipofilling) lors de l’augmentation mammaire postopératoire avec implants et graisse.

Comme il est évident, dans le cas d’une augmentation mammaire par prothèse, les risques associés seront plus importants qu’avec la technique du Lipofilling ; puisque dans celle-ci il n’y a pas de possibilité de souffrir d’une contracture capsulaire ou que le corps rejette le lipotransfert. En revanche, avec l’implant mammaire, il existe une probabilité minimale de rejet qui, bien que très faible ou peu fréquente, doit toujours être prise en considération.

D’autre part, lors de l’augmentation mammaire postopératoire avec de la graisse, il peut y avoir certains effets secondaires de moindre gravité lors de l’augmentation mammaire, qui implique le retrait obligatoire de tissu graisseux dans certaines zones du corps, ce qui peut entraîner des ecchymoses et une gêne dans les points traités. De même, les zones où la graisse est injectée ou introduite pourraient s’infecter et nécessiter des soins particuliers.

Dans tous les cas, les risques peuvent être minimisés, à condition qu’ils soient traités par une équipe de professionnels attentifs à l’évolution postopératoire, en prenant les soins corrects et en respectant les indications prescrites par le médecin dans la période postopératoire de l’augmentation mammaire.

Soins après une augmentation mammaire : que dois-je faire ?

Tout d’abord, vous devez savoir que l’opération d’augmentation mammaire sera réalisée sous anesthésie générale et durera entre 1 et 2 heures environ. Après son réveil, le patient restera sous surveillance médicale à l’hôpital et pourra rentrer chez lui après une ou deux nuits.

Dans cette phase, au cours de l’évolution du sein opéré, il est normal que la patiente présente quelques douleurs et constate un certain niveau d’inflammation dans la zone pendant les deux premières semaines ; des symptômes qui peuvent être traités avec un protocole médical régulier, prescrit pour réduire les symptômes post-opératoires de l’augmentation mammaire et pour rendre la récupération plus supportable.

Cependant, durant cette phase, il est vital que le patient garde un certain repos, ce ne sera qu’à partir de la deuxième semaine, que vous pourrez reprendre normalement certaines activités quotidiennes. Évidemment, elles ne pourront pas demander trop d’efforts physiques à leur corps, et elles devront également porter un soutien-gorge spécial pour aider les seins à guérir et à maintenir les résultats obtenus.

Dans le cas d’une augmentation mammaire, le plus important est que la patiente suive les conseils du médecin et se rende ponctuellement aux visites de contrôle prévues ; vous pourrez ainsi bénéficier d’un rétablissement rapide et éviter tout type de désagrément lors de la récupération de l’opération.

Questions fréquemment posées sur les soins post-opératoires de l’augmentation mammaire

1.- Quelle est la période postopératoire de l’augmentation mammaire subglandulaire ?

La mise en place de la prothèse mammaire peut se faire de deux manières, subglandulaire et sous-musculaire. Dans le premier cas, l’implant est placé derrière la glande mammaire, étant situé entre les tissus du sein et le muscle pectoral ; et il est généralement utilisé chez les personnes qui souhaitent augmenter la taille de leur sein mais qui ont suffisamment de tissu mammaire pour le couvrir. La période postopératoire de l’augmentation mammaire subglandulaire est moins inconfortable, puisque le muscle n’est pas manipulé.

Quelle est la période postopératoire de l’augmentation mammaire sous-musculaire ?

Lorsque l’augmentation mammaire est réalisée dans la zone sous-musculaire, la prothèse est placée sous le muscle pectoral, en étant complètement recouverte par celui-ci. Dans ce cas, l’implant est introduit par une petite incision dans la partie inférieure du sein, de sorte que la cicatrice est pratiquement invisible sous le pli. Même si cette technique offre des résultats très naturels à la vue et au toucher, et qu’elle est utilisée chez des patientes qui ont très peu de poitrine et chez qui le tissu mammaire est rare, il est certain que le postopératoire d’un sein sous-musculaire est généralement plus douloureux. Cependant, même si les prothèses sous-musculaires sont plus petites, avec cette technique, le risque de rejet de l’implant est considérablement réduit et les seins ont l’air plus naturels, c’est pourquoi elle est la plus utilisée et la récupération de l’augmentation mammaire sous-musculaire est efficace.

Combien de temps faut-il pour se remettre d’une augmentation mammaire ?

En général, la récupération d’une augmentation mammaire prend quelques semaines, le temps que les symptômes de douleur, d’inconfort et de gonflement soient surmontés ; des étapes pendant lesquelles la patiente doit se reposer. Puis, progressivement, elle sera capable d’effectuer des mouvements de base sans brusquerie pendant les quatre semaines. Enfin, après 12 semaines, le muscle sera complètement sain et la patiente pourra reprendre toutes ses habitudes.

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